DEUX SOEURS HEROIQUES DE LA STEPPE

"DEUX SOEURS HEROIQUES DE LA STEPPE" Qtusio cinématographique artistique de Shanghaï Editions en langues étrangères, 1974

D1

D2

D3

D4

Dans la steppe de Mongolie intérieure de Chine on raconte partout les exploits héroïques de deux fillettes, deux soeurs qui, au risque de leur vie, ont vaincu une terrible tempête pour protéger les moutons de la collectivité.

D5

Ces deux soeurs, Long-Mei, 11ans, et Yu-Jong, 9ans, sont les deux filles de Souguel de nationalité mongole, membre de la commune Sinpaolikeh.

D6

Elles ont souvent entendu leur père déclarer : "Le président Mao est le bienfaiteur de toutes les nationalités du pays. C'est lui qui nous indique l'orientation à suivre. Nous devons toujours nous conformer à ses enseignements.

D7

Elles sont décidées à devenir de dignes enfants du président Mao et de dignes continuateurs de la révolution. Elles disent avec fierté : "Malgré notre jeune âge, nous tenons à apporter notre contribution à l'édification socialiste".

D8

Un jour, les deux soeurs vont paître les moutons lorsqu'en cours de route, elles trouvent un agneau d'une brigade voisine. Sachant que c'est là un bien de la collectivité que chacun doit protéger, elles le prennent dans leurs bras et, malgré le crépuscule qui s'annonce et la longueur du chemin, vont le remettre à son éleveur.

D9

Apprenant la chose, l'oncle Patou, secrétaire de la cellule du Parti, très content d'elles, vient les voir. Il fait leur éloge et leur donne un exemplaire du brillant ouvrage du président Mao "Servir le peuple" et un livre intitulé "L'histoire de l'oncle Lei Feng".

D10

"Vous devez étudier consciencieusement les oeuvres du président Mao, leur dit le secrétaire Patou, et, sleon ses enseignements apprendre auprès de l'oncle Lei Feng pour devenir de bons continuateurs de la Révolution".

D11

En portant toujours avec elles l'ouvrage du président Mao, les deux soeurs le lisent et le relisent. Elles ont pris la résolution de se mettre à l'école de Lei Feng, de se consacrer corps et âme à la révolution et d'être fidèles au président Mao toute leur vie.

D12

Un beau matin de février 1964, Souguel était en train de puiser de l'eau au puits lorsque le jeune pâtre Toukoul de la brigade du Bond en avant vient en hâte lui demander d'aller aider à la délivrance d'une brebis de sa brigade qui a des difficultés à mettre bas, car leur vétérinaire est justement absent. Souguel accepte aussitôt.

D13

Souguel détache son cheval en disant à ses filles : "Je vais à la brigade du Bond en avant. Emmenez paître les moutons, j'irai vous y rejoindre tout à l'heure".

D14

Les petites en sont très heureuses, et Yu-Jong dit la première : "Ne t'inquiète pas papa! Ce n'est pas la première fois!" "Papa, fait Long-Mei, nous garderons bien les moutons, nous savons que ce sont les biens de la commune".

D15

Avant le départ, Sauguel recommande encore à ses filles de bien surveiller le troupeau, puis part au galop.

D16

Sur la colline, qielques plaques de neige, entre lesquelles l'herbe est rare. Yu-Jong en fait la remarque à sa soeur : "Nous allons les emmener à la montagne noire, l'herbe y est meilleure". Long-Mei approuve sa soeur.

D19

Les deux soeurs conduisent alors le troupeau vers les pacages de la montagne noire. Elles n'ont qu'une idée en tête : bien soigner les moutons qui leur sont confiés.

D20

Les pacages de la montagne noire sont loin de la maison, mais l'herbe y est drue. Les moutons s'y précipitent. On dirait des boules de neige roulant sur la prairie.

D21

Toutes joyeuses, elles contemplent leur troupeau et se mettent à chanter.

D22

"Sais-tu, demande Yu-Jong à sa soeur, combien de moutons nous avons?" "Trois cent quatre-vingt quatre" répond tout de suite Long-Mei. "Tu ne vois pas que nous avons trois cents brebis pleines? dit Yu-Jong avec espièglerie. Trois cent quatre-vingt quatre plus trois cents, cela fait exactement six cent quatre-vingt quatre ; mon calcul n'est-il pas juste?"

D23

"Si, tu as bien compté, fait Long-Mei en souriant. Dans quelques années, les moutons de notre commune couvriront las pâturages jusqu'à l'horizon".

D24

Sous un ciel bleu, les deux soeurs, assises sur une pierre, ouvrent "Servir le peuple" et commencent à étudier les enseignements du président Mao, puis lisent "l'Histoire de l'oncle Lei Feng" qu'elles veulent prendre en exemple.

D25

Après quoi, elles se mettent à faire un bonhomme de neige ; elles le prennent comme un réactionnaire et s'amusent à l'attaquer et à le bombarder.

D26

En février, le temps change très vite dans la steppe. Le haut-parleur de la commune diffuse un avis urgent : une violente tempête de neige va éclater d'un moment à l'autre, que chaque brigade se prépare.

D35

Patou, secrétaire de la cellule du Parti, après avoir reçu cet avis, fait porter la nouvelle à tous les habitants pour leur recommander de prendre des mesures d'urgence.

D36

A la brigade du Bond en avant, Sauguel vient d'aider les brebis à mettre bas lorsqu'il entend la nouvelle. Pensant à ses filles et au troupeau, il détache son cheval et s'empresse de se mettre en route.

D37

Le temps change vite ; au nord-ouest les nuages sombres s'annoncellent. Tout d'un coup, l'orage se lève, la tempête de neige balaie le ciel, alors que Sauguel n'est encore qu'à mi-chemin.

D38

Sentant venir l'orage, les deux soeurs rassemblent vite leurs moutons et s'apprêtent à les faire rentrer.

D39

Sous de terribles rafales de neige, elles avancent contre le vent. Les moutons, ne pouvant résister aux attaques de l'ouragan, font volte-face et courent en tous sens.

D40

Une idée vient à Long-Mei ; elle saisit le bêlier de tête par les cornes et dit à sa soeur : "Yu-Jong, je tiens le bêlier, toi, tu empêcheras les autres de rebrousser chemin".

D41

L'aînée, au prix de pénibles efforts, essaie de conduire le bêlier vers le faite de la colline, le troupeau le suit. Mais la tempête redouble de violence, les moutons font à nouveau demi-tour.

D42

Long-Mei, se rendant compte du danger de la situation, demande à sa soeur de rentrer appeler leur père. Yu-Jong s'éloigne donc rapidement malgré les bourrasques.

D43

C'est à gand-peine que la petite fille gagne enfin une colline. En se retournant, elle aperçoit sa soeur aux prises avec les moutons qui, à chaque instant, risquent de se disperser.

D44

Yu-Jong, pensant que cs moutons sont les biens de la collectivité, qu'il ne faut pas en perdre un seul, va rejoindre sa soeur.

D45

Sauguel arrive au galop sur la colline. Il n'y voit ni les enfants ni les moutons, rien que des flocons de neige. Croyant qu'elles sont déjà rentrées avec leur troupeau, il fait volte-face pour rentrer à la maison.

D46

En chemin, il rencontre sa femme qui lui apprend que leurs filles ainsi que les moutons ne sont pas rentrés. Craignant qu'elles n'aient été emportées par la tempête, il demande à sa femme d'aller informer le secrétaire de cette nouvelle, puis il reprend ses recherches.

D47

La tempête de neige fait tomber la température jusqu'à 37°c au-dessous de zéro. Les deux soeurs tiennent bon. Elles montent et remontent les pentes l'une après l'autre, tout en s'efforçant de rassembler les moutons pour n'en perdre aucun.

D48

Arrivée au siège de la brigade, la mère apprend du secrétaire Patou que la nouvelle a déjà été transmise au comité du Parti de la commune, lequel souligne qu'il faut absolument retrouver les enfants et les moutons et demander l'aide des autres brigades.

D49

Beaucoup de pasteurs se précipitent vers le siège de la brigade. Patou donne les ordres et tous partent au galop vers la vaste prairie enneigée.

D50

La nuit tombe, il est encore plus difficile de guider le troupeau dans les ténèbres. Sans s'affoler, les deux soeurs, l'une à l'avant, l'autre à l'arrière du troupeau, s'appellent à tour de rôle pour ne pas perdre le contact et pour empêcher les moutons de se disperser.

D51

Tout à coup, comme Long-Mei n'entend plus sa soeur, elle fait le tour du troupeau, mais ne la trouve pas. Elle est alors obligée de retourner sur ses pas pour la chercher.

D52

Après avoir couru bien longtemps, Long-Mei finit par entendre les appels de sa soeur. La petite Yu-Jong, pour protéger les moutons, est tombée dans un trou. Comme le fossé est profond et glissant, elle n'arrive pas à se dégager.

D53

Rassemblant toutes ses forces, Long-Mei réussit à tirer sa soeur hors du trou. En la voyant couverte de neige, elle lui demande si elle s'est fait mal. "Ce n'est rien, répond la petite, rattrapons vite nos moutons!"

D54

Pendant ce temps, les bêtes s'étaient éloignées. Les deux soeurs, la main dans la main, courent afin de rejoindre le troupeau.

D55

Ce n'est qu'au milieu de la nuit qu'elles le rattrapent. La tempête fait rage et elles perdent tout à fait leur chemin. Soudain, elles aperçoivent une lumière dans le lointain. Toutes joyeuses, les deux soeurs se dépêchent de conduire leurs moutons dans cette direction.

D56 1

Dans la tempête, les moutons deviennent indociles : impossible de les conduire vers la lumière. Inquiète, Long-Mei dit à sa soeur : "Je conduis les moutons, va chercher de l'aide".

D57

Après avoir fait un bout de chemin, la petite se retourne, elle craint que sa soeur n'arrive pas à garder tant de moutons.

Dxx

En effet, les bêtes courent en désordre dans la tempête ; à tout moment ce peut être la débandade. Long-Mei, de toutes ses forces, dirige le troupeau avec le fouet. Yu-Jong arrive à temps pour aider sa soeur à retenir les bêtes.

D58 1

N'ayant ni bu ni mangé pendant un jour et une nuit, les deux soeurs ont faim et froid. Si elles pouvaient atteindre l'habitation où brille la lumière, elles se réchaufferaient un peu. Mais elles préfèrent suivre leur troupeau qui s'obstine à prendre une autre direction.

D59

Dans la bourrasque, le secrétaire Patou suivi d'un groupe de cavaliers mène rondement les recherches. Un jeune pasteur aperçoit dans le lointain un cavalier qui se dirige vers eux au grand galop.

D60

C'est Sauguel, venu également participer à la recherche des enfants. Patou lui dit alors : "Nos enfants sont d'une génération nouvelle formée par la pensée-maotsetoung. Nos deux petites sauront protéger le troupeau".

Dxy

Long-Mei et Yu-Jong, bravant la tempête, ont parcouru on ne sait combien de kilomètres : lorsque l'orage commence à s'apaiser, elles conduisent leurs moutons dans le creux d'un vallon pour les mettre à l'abri.

D61

Après un jour et une nuit d'efforts, elles sont épuisées. Mais conscientes de leur devoir, elles résistent à la fatigue afin de ne pas perdre le troupeau de vue.

D62

L'image héroïque de l'oncle Lei Feng se dresse dans l'esprit de Long-Mei et l'encourage à continuer la lutte contre la tempête de neige.

D63

Sur la colline, un vent impétueux soulève des tourbillons de neige. Les moutons, pris de panique s'enfuient.

D64

Fouet en main, les deux soeurs suivent de près le troupeau.

D65

Soudain, Long-Mei entend quelques bêlements derrière elle. Elle demande alors à sa cadette de garder les bêtes et va à la recherche du mouton perdu.

D66

En effet, un mouton est tombé au fond d'une crevasse sur une pente neigeuse. Long-Mei saute courageusement dans le trou, relève la bête et la pousse de toutes ses forces.

D67

La pente gravie avec le mouton retrouvé, elle ne voit plus ni le troupeau ni sa soeur. Pour les rattraper, Long-Mei porte le mouton blessé dans ses bras et avance à grand peine.

D68

Yu-Jong de son côté suit toujours le troupeau malgré toute sa fatigue.

D69

En aidant quelques moutons à se dépêtrer de l'épaisse couche de neige, Yu-Jong a laissé par mégarde une de ses bottes de feutre. Elle n'a qu'une idée : protéger les moutons de la commune.

D70

La nouvelle de la disparition de la fillette se répend dans toutes les brigades de production : de plus en plus nombreux sont ceux qui se lancent à leur recherche. Tous sont fort inquiets du sort des deux petites filles.

D71

A la vue de ses camarades, animés de si vifs sentiments de classe, le secrétaire Patou est tout ému et il leur adresse ses encouragements : "La masse signifie la force. Nous retrouverons à coup sûr et les enfants et les moutons".

D72

Sur l'ordre de Patou, on se disperse mais dans le sens du vent.

D73

Sur la neige, Yu-Jong a laissé une longue trace : couchée sur le ventre, elle est à bout de forces, un pied enveloppé dans une carapace de glace.

D74

Avec peine, elle parvient à lever la tête et avance en rampant. Elle se répète les enseignements du président Mao phrase par phrase pour y puiser de la force.

D75

Il se produit de nouveau une acalmie. Le troupeau s'arrête au pied d'une pente. Yu-Jong, suivant toujours de près le troupeau, s'efforce de gravir la colline, puis de laisse glisser le long de la pente.

D76

Yu-Jong, malgré sa fatigue, se relève et se tient debout en s'appuyant contre un rocher. Les moutons s'empressent de se grouper autour d'elle. Elle compte minutieusement les bêtes.

D77

Long-Mei arrive enfin avec le mouton blessé. Elle grimpe sur la colline et aperçoit sa petite soeur et le troupeau, elle crie sa joie et descend en courant.

D78

Voyant revenir sa soeur aînée avec le mouton, Yu-Jong se jette dans ses bras, toute joyeuse : "Aucun mouton n'est perdu!" "Tu es extraordinaire petite soeur" dit Long-Mei en la serrant bien fort contre elle.

D79

Soudain, elle s'aperçoit que Yu-Jong n'a plus qu'une botte, ce qui l'inquiète profondément.

D80

Stupéfaite, elle s'écrie : "Yu-Jong, où est ta botte?" "Ne l'ai-je pas à mon pied?" répond la petite toute troublée.

D81

Le coeur serré, Long-Mei presse le pied gelé contre sa poitrine et dit les larmes aux yeux : "Non, ce n'est pas ta botte que tu as là, c'est de la glace".

D82

Long-Mei veut donner à sa soeur ses propres bottes. Mais celles-ci collées à ses pieds par la glace, elle n'arrive pas à les ôter. Elle donne alors des coups de pied contre le sol et se frappe les pieds avec une pierre, mais n'y parvient toujours pas.

D83

Se précipitant vers sa soeur aînée, Yu-Jong lui serre les jambes de ses bras : "Ne fais pas cela! Si tu avais les pieds gelés qui protègerait le troupeau?"

D84

A ce moment, la tempête de neige reprend de plus belle, et le troupeau s'agite de nouveau. Long-Mei s'empresse d'arracher un morceau de sa robe de fourrure dont elle enveloppe le pied de sa soeur.

D85

Sous la poussée du vent, les moutons marchent de plus en plus vite. Long-Mei prend sa cadette sur son dos et suit le troupeau. Yu-Jong s'inquiète : "Laisse-moi ici ; rattrape le troupeau!" Long-Mei ne l'écoute pas.

D86

Dans son désir d'alléger la charge de sa soeur, Yu-Jong réussit à se dégager : "Je peux bien marcher toute seule, tu vois".

D87

Mais à peine a t-elle esquissé quelques pas qu'elle tombe par terre. Long-Mei la reprend de nouveau sur son dos et accélère le pas.

D88

Sa soeur sur son dos, Long-Mei progresse pas à pas dans la neige. Bien résolue à continuer à veiller sur le troupeau.

D89

Pan! Pan! Deux coups de fusil retentissent dans la steppe. C'est qu'un jeune berger a trouvé une botte.

D90

Juste à ce moment, Patou et ses camarades arrivent. Il prend la botte et la remet à Sauguel qui affirme sans hésiter que c'est bien celle de Yu-Jong. "C'est bon signe, dit Patou, ça prouve que les enfants tiennent bon, en dépit d'une marche de 70 lis et d'un froid de 37°c au-dessous de zéro".

D91

Sa petite soeur sur le dos, Long-Mei marche péniblement. Pourtant ni la fatigue, ni la faim, ni le froid ne sauraient l'ébranler ; elle va de l'avant avec la certitude de vaincre.

D92

Il fait jour. Long-Mei, sa soeur sur le dos, arrive en vue d'une gare avec le troupeau. Au même moment Patou et ses camarades se dirigent justement vers le même point.

D93

Long-Mei entend des appels au loin. Comme ces voix lui sont familières! Elle s'arrête et reconnaît d'abord celle de son père, puis celle de l'oncle Patou.

D94

Au même instant, quelques cheminots remarquent au loin une enfant qui marche péniblement sous la tempête. Ils accourent aussi pour lui porter secours.

D95

En se retournant, Long-Mei aperçoit l'oncle Patou et des bergers.

D96

Arrivés au galop, Patou, Sauguel et les autres cavaliers, constatant que les deux enfants, tels des pins vigoureux, ont résisté à la rigueur du froid et que les moutons sont sains et saufs, ne peuvent retenir leur émotion.

D97

Que de choss à dire à l'oncle Patou et aux autres camarades, qui leur sont tous si chers! Mais les fillettes s'évanouissent de fatigue. Prenant les deux petites soeurs dans leurs bras, Patou et ses compagnons s'empressent de les conduire à l'hôpital.

D98

Après les secours d'urgence, elles reprennent connaissance. Les premiers mots de Long-Mei : "Où sont les moutons?", va au coeur de tous les assistants. "Sois tranquille, mon enfant, dit le secrétaire Patou pour la rassurer, ta soeur est là, et les moutons sont au complet". Et plein d'admiration : "Vraiment, toutes deux vous êtes de dignes enfants du président Mao".

D99

Les exploits héroïques des deux soeurs sont bientôt connus à travers tout le pays. Des centaines de lettres sont envoyées par des ouvriers, paysans et soldats, ou encore par des enfants expriment le désir de s'inspirer de l'esprit révolutionnaire dont les deux fillettes ont fait preuve en ne craignant ni les épreuves ni la mort.

D100

Le soleil vermeil brille sur la steppe. Long-Mei et Yu-Jong, tels deux fiers aiglons qui prennent leur vol, au trot de leur cheval altier mènent paître les moutons de la commune. Comme tous les enfants de la Chine nouvelle, elles sont formées à la lumière de la pensée-maotsétoung.