L'OMBRE DU MÛRIER

"L'OMBRE DU MÛRIER" 

"L'OMBRE DU CERISIER"

"Contes de Chine" Ed. Vilo (si le monde m'était conté), 2007

"Contes des sages taoïstes" Ed. Seuil (sagesse des contes), 2004

"Contes populaires chinois T.3" Ed. Livres en langues étrangères, 1962

"La jeune fille paon" Ed.Livres en langues étrangères (contes populaires chinois), 1962

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Selon les éditions chinoises, il s'agit d'un conte ouïgour

Protagonistes : un riche / un notable / un riche marchand et un pauvre

Le pauvre homme nommé Luoying, par une chaude journée ensoleillée, décide de s'allonger sur le chemin (au bord de l'eau) à l'ombre d'un mûrier (un cerisier).

Près de là un riche homme (marchand, notale) sortant de sa maison voit l'homme allongé (à la place qu'il aime occuper habituellement). Il lui demande de partir mais le pauvre homme se justifie en lui faisant remarquer que l'arbre appartient à tout le mode.

Le riche homme se justifie en affirmant que c'est lui qui a planté et arrosé l'arbre / que l'arbre est devant sa maison / que la place est publique mais que l'arbre est à lui

Le pauvre homme lui propose de lui acheter l'ombre de son arbre, ce que le riche homme accepte de suite, persuadé que l'homme n'est que de passage et partira vite.

Les jours passent et le pauvre homme est toujours là, s'installant à l'ombre de l'arbre, qui se projette dans la cour mais aussi à l'intérieur de la maison : dans le salon, la cuisine, jusque dans la chambre (dans la version aux éd. du Seuil, dans le lit où se trouve la concubine du marchand).

Le riche homme réclame justice mais le juge donne raison au pauvre homme qui se retrouve ainsi propriétaire de la maison que le riche homme préfère abandonner (avec la concubine).

Dicton (éd. du seuil) : "celui dont la pensée ne va pas loin verra les ennuis de près

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