LES EVENTAILS MAGIQUES

A - "L'EVENTAIL DE GINSENG" / Contes de Mandchourie - Ed. Ecole des loisirs, 2003

Bêta est un garçon au coeur si pure, si honnête qu'il passe pour un simple d'esprit. Alors qu'il travaille aux champs avec son père, cedernier reparque un ginseng magique. Il ca essayer de l'attrapper et demande à son fils de se mettre en travers de son chemin.
Lorsque le ginseng se matérialise sous forme d'une belle jeune femme, il n'ose pas l'arrêter. Ceci se produit plusieurs années de suite. Lorsqu'il y parvient, la jeune femme lui demande de la laisser car elle a pu vivre 99a et c'est sa dernière année avant de devenir un esprit céleste.
Son père meurt et la jeune femme demande au jeune homme de l'épouser. Celui-ci doit transporter les cendres de son père mais ne peut se résoudre à abandonner sa nouvelle femme.
Elle lui donne un éventail magique : chaque fois qu'il l'ouvre elle apparait. Mais il ne doit pas ouvrir l'éventail s'il n'est pas seul.
En route il refuse de le vendre à un aubergiste qui insiste au moins pour le voir. Ivre, Bêta ne peut l'empêcher d'ouvrir l'éventail d'où s'échappe la jeune femme. Mais un bébé tombe du ciel et les deux hommes tentent de s'en emparer pour finir par le briser en deux. Bêta va enterrer le bébé avec les cendres. Il pousse un ginseng et en sort un bébé. La jeune femme apparait et tous trois partent heureux.

B - "LES EVENTAILS DE SU DONGPO" / Contes chinois : Le bouvier et la tisserande par L Bresner - Ed. Ecole des loisirs, 2001
C - "LE MAGISTRAT ET LES EVENTAILS" / Contes populaires du lac de l'ouest - Ed. en langues étrangères, 1982

Le juge Su Dongpo est connu pour son art de peindre. Un jour il doit juger deux hommes, voisins : Li et Wang. Li a prêté de l'argent à Wang sous condition que ce dernier le lui rende quand il en a besoin. Mais Wang ne peut remboursé car, commerant, il a acheté un lot d'éventails qu'il ne peut vendre car la saison est pluvieuse. Le juge peint de magnifique paysages sur les éventails dont la population s'arrache.
Su Dongpo rembourse Li et donne de l'argent à Wang pour qu'il puisse reprendre un commerce.

D - "L'EVENTAIL MAGIQUE" / Contes du mandarin - Ed. P Picquier, 2003

Le roi de Bengale a six belle filles dont la dernière est encore plus belle. Il part en voyage et leur demande ce qu'elles veulent comme présent. Elles demandent une robe de soleil, une robe de lune, un manteau de nuit, une ceinture d'eau. Il constate que sa préférée n'est pas là et demande à un serviteur de la trouver et lui demander avant son départ. Celle-ci lui répond en bengali "sabr" : "attends". Mais le serviteur ne comprend pas et dit à son père qu'elle veut du "sabr". Son père est intrigué mais est déterminé à lui rapporter cet objet inconnu.
Mais avant de rentrer de son voyage il ne trouve ce "sabr" jusqu'à ce qu'une vieille lui indique une île lointaine dont le fil du roi se nomme Sabr. Les serviteurs partent à sa rencontre. Là, le roi leur donne une boîte et précise que seule la jeune femme peut l'ouvrir en l'absence de témoins.
La jeune femme apprécie le présent et lorsqu'elle ouvre la boite, seule, elle en sort un éventail blanc, le déplit et c'et alors que le jeune Sabr en sort, lui disant qu'il ets loin mais qu'elle pourra le voir chaque fois qu'elle dépliera l'éventail.
La jeune femme veut l'épouser. Mais ses soeurs jalousent répendent du verre dans le lit nuptial. Le jeune époux est blessé. Il disparait dans l'éventail.
Elle part à sa recherche en vain mais apprend qu pour qu'il puisse guerrir, l'on doit lui frotter le corps avec la graisse du coeur d'un dragon bien précis.. Elle part à sa recherche ; en route, elle libère un singe pris au piège; Il lui donne un poil qu'elle doit frotter si elle a besoin d'aide. Celui-ci va l'aider à tuer le dragon. Avec la graisse elle part retrouver le jeune homme. En route elle sauve un poisson qui va la conduire au chevet du malade. En haillons, personne ne reconnait la jeune épousée. Elle le soigne. et disparait.
De retour chez elle, elle rouvre l'éventail et le jeune homme réapparait pour ne plus la quitter.

E - "LE CALLIGRAPHE" / CL Yeh - Ed. HongFei cultures, 2013

Le célère calligraphe s'installe dans un bourg où il voit une vieille femme qui vend des éventails, mais elle est triste. Il ne fait pas chaud et personne ne lui en achète. Wang les achètent et il les peint.Il conseille à la vieille de les vendre sur le marché très cher en citant son nom. Elle gagne ainsi beaucoup d'argent.

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L'on distingue deux types de versions : A et D où un être aimé apparait en secret sur l'éventail ; B,C et E où un éventail devient cher et apprécié lorsqu'un calligraphe les peint.


- LA FONCTION DE L'EVENTAIL :

L'éventail dans ce différentes versions n'a pas vocation à éventer. Il est purement décoratif, à la limite de donner vie à ce qu'il représente, ou tout simplement sert à retrouver un être cher très éloigné.

- UTILISATION :

L'éventail au départ n'a aucun intérêt. Il faut une intervention pour qu'il ai de la valeur. Soit en étant peint, soit en étant offert par une tierce personne.

La finalité est de rendre les gens heureux avec un éventail.

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- HISTOIQUE :

L'art de peindre les éventails est ancien en Chine et les plus grands artistes ont produit leurs oeuvres dessus, si parfaitement que les paysage peints semblaient prendre vie.

- AUTRES CONTES :

Deux autres types de contes sont proches de celui-ci :
"La légende du cer-volant" de Chen J H (Ed. Ecole des loisirs) où un homme peint une femme sur un cerf-volant pour fire croire à l'armée que celle-ci s'envole.
"Le pinceau magique" (voir variantes) où c'estle pinceau lui même qui donne vie aux peintures.

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