Visages de la Chine

Visages de la Chine dans les ouvrages pour la jeunesse

Analyses et tendances

Umberto Signoretti

 

Quelles images de la Chine sont véhiculées à travers l’offre éditoriale pour la jeunesse ? David-Umberto Signoretti est bibliothécaire à la Ville de Paris depuis vingt ans et s'intéresse au lectorat et aux livres asiatiques. Il travaille précisément sur la perception de la Chine dans les documents pour la jeunesse mais aussi à la transmission écrite de cette culture dans un contexte de déracinement. Ce voyageur, qui se rend régulièrement en Chine et aux Etats-Unis, est aussi le fondateur et le rédacteur du site la Chine-des-enfants (http://www.e-monsite.com/chinedesenfants), un portail qui référence 1800 ouvrages pour la jeunesse et propose des ressources, des résumés et des dossiers thématiques.

David-Umberto Signoretti nous fait part de ses analyses sur les visages de la Chine dans les ouvrages pour la jeunesse d'hier et d'aujourd'hui.

 

- Que dire de l'évolution de l'offre éditoriale en France à propos des ouvrages jeunesse traitant de la Chine ? Quelles sont les quelques tendances que vous avez pu relever ?

 

Les médias rendent compte de l'importance que la Chine prend aujourd'hui dans notre vie quotidienne (presse jeunesse comme "Le journal des enfants", "Mon quotidien").

Cette image est différente dans l'offre éditoriale à destination des enfants. Elle répond à une attente du lectorat, surtout adulte, prescripteur du livre. L'album comme le conte nous fait rêver avec des histoires de princesses ou de sagesse ("Circeta Baou, la princesse invisible" de G et F Stehr, Ecole des loisirs, 2001, « Feng fils du vent », Dedieu, Seuil, 1995), d'enfants trop sages ("Le rêveur de bicyclette", J M Billioud, Flammarion, 1998), ou de pauvres luttant contre de méchants empereurs ("Li Na et l'empereur", A Liebers, Milan, 2002). Le roman nous entraîne dans la cité interdite de la fin du XIXème siècle ("Tom Cox et l'impératrice sanglante", F Krebs, Seuil, 2001) où l'on retrouve l'image d'une Chine mystérieuse et classique, tandis que la production de documentaires est fédérée par une thématique festive : pliages, pandas, recettes de cuisine et calligraphie.

 

Certains auteurs et illustrateurs, français ou chinois multiplient des titres sur ces thématiques porteuses. Chen Jiang Hong avec un dessin traditionnel, aborde les caractéristiques de l'identité chinoise : dragon, arts martiaux, cerf-volant, opéra de Pékin. Lisa Bresner initie les plus petits à la calligraphie et la peinture sous différentes formes où le plaisir est immédiat, quitte à mettre au second plan la qualité du propos. Ce concept valorisant ravit les parents comme les instituteurs très demandeurs.

 

Certains évènements comme la fête du Nouvel An devient un rituel, l'évolution de notre quotidien comme l'importance de la cuisine chinoise, "facile et pas cher" (Lan et Lulu cuisinent chinois, MM Foulkes, Picquier jeunesse, 2003), ou l'adoption (Mon bébé du bout du monde, R Lewis, Syros, 2001) amplifient cette demande.

 

Le début de ce siècle est marqué par deux grandes manifestations : "L'Année de la Chine" et les Jeux Olympiques de Pékin. Elles contribuent à cette perception ludique et festive dans les livres, donc plus porteurs que des thèmes économiques, politiques ou accès sur l'histoire contemporaine (La Chine : du XIXème siècle à nos jours, Autrement junior, 2004, La Chine, géant de demain, collectif, PEMF, 2002)

 

Ce sont aussi de nombreuses traductions où les personnages chinois sont de plus en plus présents. Ils sont liés encore à certaines thématiques comme la mafia (C.S.U. dragon rouge, C Terrée, Milan, 2005), le kung-fu (Jacky Chan, E Willard, Pocket, 2005) et tout ce qui se rapporte aux technologies (Loser's club, J Lekirch, Bayard, 2006).

 

Mais cette image de la Chine et la production éditoriale commencent à augmenter et à évoluer avec de nouveaux titres aux éditions P Picquier jeunesse ainsi qu'avec les manhua et les éditions Xiao Pan pour la bande dessinée. Une nouvelle perception se dessine, plus actuelle.

 

Quant à l'album, il devient pluri-ethnique. Il n'est plus rare qu'un illustrateur propose ces diversités pour illustrer un propos universel : "Des papas et des mamans" de J Ashbé (Pastel, 2003) montre des parents occupés avec leurs enfants dans des scènes de la vie quotidienne. Parmi eux, un papa asiatique. Parmi les "Trois monstres" (David McKee, Kaledidoscope, 2005), il y en a un jaune avec une natte, qui se distingue par sa volonté de travailler... le "Petit gardien de phare" (E Nouhen, Circonflexe, 1998) voyage en Asie représentée par une cohorte de petits hommes tous identiques avec un chapeau "chinois"... Lorsqu'il n'est pas situé dans un contexte ethnique, l'asiatique est assimilé par le lecteur à celui qu'il côtoie tous les jours, celui qui semble le plus visible : le chinois. Il peut être au contraire volontairement atypique comme (Sous le même ciel, je vais à l'école, Portes du monde, 2002) où une illustration décrit une école dans le désert, dans le nord-ouest de la Chine. Seul le texte permet de situer l'image en Chine.

 

Notre regard de lecteur a t-il évolué? Pourriez-vous peut-être revenir sur Cette évolution à partir d’ouvrages plus anciens...

 

Notre regard sur la Chine varie en fonction des rapports économiques et politiques entre les deux pays, mais aussi en fonction du type de document, documentaires ou fictions. Ainsi, au début du siècle, au temps des concessions et des récits de missionnaires, la Chine semble plus proche : "(...) Autrefois la Chine était un pays fermé aux européens et les chinois ne venaient guère en Europe. De nos jours, on va en Chine comme ailleurs et les chinois voyagent eux-même davantage" (En Chine de J Gauvin, Société française d'imprimerie et de librairie, bibliothèque de mes petits, 19-?). Pour certains, seule la langue pose un problème ("Le médecin chinois, Imagerie d'Epinal, Pellerin et Cié, 19-?). La Chine représente aussi l'idée d'aventures, depuis les oeuvres de Jules Verne, en passant par la Croisière Jaune, en 1931 ou les ascensions de l'Everest, qui seront relatées entre autre sous forme de roman (La Croisière Jaune, MP Bossard, Deux coqs d'or, 1966, Victoire sur l'Everest, Sir J Arthur Hachette, 1954). Avec Mao, elle devient plus lointaine et plus mystérieuse : il faut traverser plusieurs pays peu ouverts au tourisme pour y accéder (Paris-Pékin en transsibérien, A Rosensthiel, Gallimard, 1980). Nounouche se fait arrêter par des bandits chinois à la frontière (Nounouche en Asie, Durst, édition des enfants de France, 1949) et Tarzan ne voit qu'une longue muraille comme limite à la forêt (Tarzan et les chinois, E Burroughs, Hachette, 1939). Ces chinois mystérieux, magiciens, pirates ou bandits, sont des personnages des collections Bibliothèque verte et rose (L'Ile du dragon pourpre, E Lestier, 1973, César au Royaume de la Chine, G Bayard, 1980) où la caricature est amplifiée. Ce sont les publications en français des éditions en langues étrangères et Zhaohua éditées à Pékin, qui donnent une image assez rigide et orientée de la culture chinoise, analysée par J P Diény (Le monde est à vous, Gallimard, 1970). Outre des titres très engagés politiquement relatant les exploits d'enfants héroïques (Liu Wen-Hsueh, a boy martyr, Ed. langues étrangères, 1977), nous voyons des enfants bien éduqués (De bons enfants, Miao Y T, Ed. langues étrangères, 1974), des contes moraux comme "Mi Mi le fierot qui apprend à être humble (Ed. Langues étrangères, 1979).

 

Les documentaires, eux sont plus réalistes même s'ils décrivent ce pays comme une publicité touristique : "Pierre et Françoise en Chine" (Fontugne, Ed. Imprimerie Chaix, 1965). En 1959 et 1960, la revue Bibliothèque de Travail (publiée sous contrôle chinois), présente la famille Tchen Lo Ming et nous suivons le quotidien de Kaiming, le petit pécheur chinois (D Dubois, Nathan, 1957), illustré par des photographies. Un album décrit d'une manière très vivante et moderne la vie des paysans chinois (Au bord du Yang Tse, S Otto, Flammarion, 1982).

 

Et qu’en est-il aujourd'hui?

 

Il y a deux tendances. Une Chine traditionnelle qui tend à s'effacer avec ce siècle et une Chine plus moderne. Elles sont distinctes selon moi par notre perception de l'immigration chinoise en France, les traductions dans l'offre éditoriale mais aussi par l'ouverture sur une Chine plus actuelle visible avec les éditions P Picquier et des auteurs chinois, de Chine et d'ailleurs, ainsi qu'un nouveau genre de lecture : le manhua.

 

Une perception française de la Chine.

 

En France, la communauté chinoise se fond dans la population, discrète dans un souci d'intégration. Ainsi, à côté des contes chinois, des histoires liées aux caractéristiques identitaires chinois (dragon, empereur, cerf-volant,...), sont publiées des fictions liées à la connaissance que l'on a, à la visibilité de la Chine à Paris, en France. Le restaurant chinois (Lin Lin la petite fille du restaurant chinois, N Lecuyer, Milan, 1996), les fêtes du Nouvel An où un dragon sur fond de tours symbolise le quartier chinois parisien (dans "Le tour du monde de Groucho" May Angely, Sorbier, 1997), la gymnastique (Beau comme au cinéma, C Norac, Pastel, 1997), la porcelaine et ses motifs (Le voyage en porcelaine, G Evrard, Ecole des loisirs, 1997), les ateliers clandestins à Milan (Fièvre jaune, C Lucarelli, Hachette, 1999), le kung-fu (Jacky Chan, E Willard, Pocket, 2005), un mélange de ces thématiques dans le nouveau chinatown parisien : Belleville, avec Lina et Lin (Lina et Lin, B Litchi, Magnard, 2005).

Mais ces Chinois restent encore mystérieux et n'évoluent que dans un contexte chinois. Lina et Lin ont pour décors essentiellement des lieux chinois (restaurants,...). Les habitants du chinatown parisien passent de leur quartier au moment du Nouvel An à la Cité interdite, une centaine d'années en arrière (Tom Cox et l'impératrice sanglante, F Krebs, Seuil, 2001, Traquenard à Pékin, K Quenot, A Michel, 1998).

 

Toute autre est cette vision dans les pays anglo-saxons, où le communautarisme prend en compte l'histoire de chaque communauté : les origines et l'histoire s'affichent. Ainsi des fresques relatent l'histoire de l'immigration chinoise sur les murs du périphérique de Philadelphie, les objectifs et la mémoire collective sur ceux de San Francisco. Il en est de même dans les livres. Outre les éditions bilingues anglais-chinois, les fictions relatives à la communauté chinoise comme "Le train fantôme" (P Yee, Circonflexe, 1997) ou "Coolies" (Yin, Philomel books, New York, 2001) relatent l'histoire des premiers sino-américains et cette communauté est plus associée à la vie quotidienne.

 

Une Chine plus moderne.

 

Les romans traduits de l'américain ou originaires du Canada offrent une vision plus réaliste de la Chine à travers les chinatown étrangers. Ainsi, les triades s'affrontent à Vancouver (C S U dragon rouge, C Terrée, Milan, 2005). Des enfants souffrent de l'absnece de leurs parents travaillant trop (Loser's club, J Lekirch, Bayard, 2006) où le divorce et les problèmes liés à la "deuxième génération" (La fabuleuse histoire de la mouche dans le vestiaire des garçons, E Lockhart, Casterman, 2006).

 

Un nouveau regard, asiatique.

 

Les éditions P Picquier offrent une vision sur la Chine plus moderne. Avec "En allant acheter des oeufs" (Chen Chih Yuan, 2004), c'est une ville moderne qui se découvre, où tous les repères habituels caractérisant la Chine traditionnelle sont effacés. Mais la transition entre "deux mondes" s'opère avec He Zihong. Dans "le cerf-volant dans l'arbre", c'est une famille qui vient s'installer en ville pour trouver du travail. La ville en construction se dessine alors que l'enfant, jouant avec son cerf-volant s'interroge sur son avenir, portant un regard nostalgique sur le passé (Le cerf-volant dans l'arbre, P Piquier, 2006)

L'éditeur nous apporte aussi un regard plus asiatique sur la Chine avec des auteurs traduits du chinois comme Tse B (McDull le petit cochon de Hong Kong, P Picquier, 2005). Mais aussi des récits où les caractéristiques chinoises sont moins évidentes (Toufou, Yang H P Picquier, 2006).

 

Avec les éditions Xiao Pan, nous abordons un genre plus récent : le manhua. La particularité étant qu'il s'agit de jeunes auteurs, chinois de Chine ou d'ailleurs. Nous découvrons les problèmes économiques et relationnels en Chine avec "Butterfly in the air" (Li Ming, 2006), de suicide, de drogue et de rock (Mélodie d'enfer, Lu Ming, 2006), les problèmes d'intégration à l'étranger (Jenni, Li Jennifer, 2006) ou la culture chinoise revisitée (Step, Yu Yan Shu, 2006).

 

Quels sont les traits de la culture chinoise qui en ressortent? Est-ce une vision exotique de l'ailleurs? Y a t-il des stéréotypes récurrents?

 

Il y a des thématiques qui reviennent souvent comme la calligraphie, sous forme de documentaire mais aussi, par esthétisme : dans "Li, la petite calligraphe" (S Nelson, Belin, 2006), les idéogrammes sortent de l'histoire pour décorer la page. De même, de nombreuses personnes se font tatouer un caractère chinois sur le corps, sans même en connaître la signification.

La nourriture chinoise est omniprésente dans notre vie quotidienne avec les nombreux restaurants chinois. Ces restaurants qui se retrouvent souvent dans les décors de romans pour symboliser le chinatown (Lina et Lin, B Litchi, Magnard, 2005), mais aussi dans l'illustration : un intérieur de maison est représentée par une table avec quelques aliments, un bol et des baguettes (Le petit cadeau, A Modéré, Ecole des loisirs,2006 ) ou un nécessaire à écrire (Circeta Baou, la princesse invisible" de G et F Stehr, Ecole des loisirs, 2001).

 

La maison, même si elle est souvent hybride (Le village aux infinis sourires, Baker Barrie, 400 coups, 2001), présente une façade de maison avec trois fenêtres de siècles différents. Il y a un toit pointu, des fenêtres sans vitres, des portes rouges et rondes avec un lumignon, sans oublier un petit pont arrondi devant.

 

Les vêtements. Si de nombreux contes présentent des vignettes où des personnages sont en tenue traditionnelle, ethnique en fonction de la région, pour l'album, c'est avant tout un vêtement en soie (Circeta Baou) avec des couleurs éclatantes.

 

Il y a aussi des traits de caractères toujours récurrents : travailleur (Trois monstres) et fier (Moi Ming, C Bernos, rue du monde, 2002).

Mais souvent, des caricatures se cumulent : Litchi (Mes copains d'abord, C Frasseto et C Jolibois, Flammarion, 2002) est discrète et mystérieuse, possède des talents bien utiles comme la couture, l'informatique ou la vidéo.

Notons enfin que certaines pratiques ont marqué et font souvent l'objet d' histoires drôles comme l'alimentation. Félix le chat échappe au cuisinier (Felix et les Chinois, P Sullivan, Hachette, 1937) et une variante de "La mère Michel a été reprise (Les plus jolies chansons de notre enfance, Vincent Malone et André Bouchard, Panama, 2006) "(...)C'est la Mère Michel qui lui a demandé : mon chien n'est pas perdu vous l'avez donc trouvé? C'est le vieux Lee Wang Chu qui lui a répondu : trouvé pas difficile : chien être sur menu". Pierre Perret a répondu à certaines idées reçues dans sa chanson : "Comment c'est la Chine?" Mais la Chine est mystérieuse et exotique. Avec "La fausse table chinoise" (C et J Held, Delagrave, 1981) qui passe de mains en mains, personne ne sait à quoi elle sert mais tous la trouve utile et décorative.

 

Arrêtons-nous sur un thème comme la ville. A travers quelle angle est-elle traitée? Que dire de sa représentation?

 

La ville illustre bien l'évolution de notre regard sur la société chinoise à travers les livres pour enfants. Dans les livres des éditions en langues étrangères, publiés entre les années quarante à quatre-vingt dix, la ville est absente. A cette époque en Chine, elle n'illustre pas le progrès, au contraire de l'industrie, des usines (Dessins d'enfants, Ed. en langues étrangères, 1974). Le logement jusqu'à ces dernières années n'était pas le même problème que pour les occidentaux. C'est l'employeur souvent qui fournissait le logement et l'on ne choisissait pas son adresse. L'urbanisme répond à des codes bien précis mêlant la spécificité locale (tous les climats sont présents en Chine), ethnique mais aussi des croyances (entrée orientée au sud, couleurs réservées aux palais,...). Enfin, l'intérieur compte souvent plus que l'aspect extérieur. Pour le lecteur occidental la maison est hybride avec des caractéristiques chinoises (fenêtres, portes) mais le Chinois est avant tout rural.

La ville s'invite de plus en plus avec d'une part les romans traduits de l'anglais mais aussi dans les albums.

"Li, la petite calligraphe" habite une demeure traditionnelle. Mais lorsqu'elle sort : "(...)Plongée dans ses pensées, elle pédale à vive allure. C'est à peine si elle aperçoit les bulldozers qui détruisent la boutique de fleurs au bout de sa rue pour y construire un supermarché. En quelques années, sa ville, Pékin, s'est transformée en un vaste chantier".

Avec cette fatalité s'ajoute la nostalgie et l'inquiétude de l'avenir. Dans "Le cerf-volant dans l'arbre", un enfant arrive en ville pour trouver du travail. "(...) Lorsque les travaux seront terminés, Feng et ses parents iront ailleurs, peut-être dans une autre ville". Kim Xiong évoque également cette exode en évoquant "le petit lion de pierre" (Bayard, 2007) qui restera seul pour garder le village.

Pourtant, Hong Kong est à part : elle était perçue comme "anglaise", comme une ville moderne (Le jour du dragon, Horowitz, Hachette, 1987?) ou "McDull le petit cochon de Hong Kong".

 

La nouvelle Chine, moderne, commence sa métamorphose, par la thématique des villes, et la vision d'auteurs chinois. En France, les enfants sont encore nostalgiques. Lin Lin la petite fille du restaurant pense à son grand-père et son jardin, tandis que la comparaison est faite entre Paris et la Chine dans "Le chagrin de la Chine" (Milena, Seuil, 2003). Quant à Lola, elle est très surprise à son arrivée à Pékin. La ville est bruyante, sale et polluée et elle se perd dans les rues de la ville. Il lui faudra du temps pour trouver un petit jardin chinois. Mais c'est la première occidentale à se rendre compte que la Chine a changé!

 

ARTICLE PUBLIE DANS LE BULLETIN DE "RICOCHET" DE JUILLET 2007