ENFANTS DU COMMUNISME
« LES EDITIONS EN LANGUES ETRANGERES : LES ENFANTS DU COMMUNISME »
ou « les histoires pour enfants dans un monde communiste »
1 INTRODUCTION
Les éditions en langues étrangères depuis sa création en 1952 a pour mission, entre autre, de diffuser largement la pensée communiste chinoise à l’étranger. Sur un papier souvent de mauvaise qualité, plus de deux cent millions d’exemplaires ont été publié, dans quarante trois langues, à travers une centaine de pays. Certains titres sont édités par des maisons régionales comme La Maison du Livre pour Enfants de Shanghai ou tirés, adaptés de film d’animation réalisés par des studios de cinéma comme le Studio cinématographique et artistique de Shanghai. Avec cette maison principale, quelques titres nous parviennent en France, des éditions de l’Aurore (de nombreux contes pour ce qui concerne la jeunesse), les Livres du Dauphin, les éditions Zhaohua, toutes à Pékin, ainsi que les éditions des Enfants, à Shanghai.
album traduit en mongol, langue un temps oubliée au profit du russe
Que ce soit des histoires adaptées de grands classiques chinois ou de romans populaires occidentaux, des récits d’aventures ou des imagiers éducatifs, le communisme est bien présent et maitrise aussi bien le scénrio, le récit et l’illustration.
L’apprentissage de la langue pour le jeune enfant se fait aussi par la répétition, tout comme la lecture, la langue est facilement scandée, rythmée et plusieurs albums se présentent sous forme de texte conçu dans cette optique.
un texte écrit comme un poème : rythmé et en rimes
2 LES ILLUSTRATIONS
- Lianhuanhua et albums
Le lianhuanhua présente souvent dans un petit format des illustrations en noir et blanc pleine page au-dessous desquelles (ou sur le côté pour les idéogrammes) un texte résume la scène proposée. Pour les enfants, ces albums, généralement dans un format plus grand sont plus attractifs avec des illustrations en couleurs. Jusqu’à recemment il n’y avait pas de livres spécifiques pour la jeunesse et nombreux enfants ont pu ainsi lire de nombreux lianhuanhua.
Des artistes et des techniques d’illustrations (1)
Nombreux textes et surtout illustrations ne sont pas nominatifs mais la réalisation de groupement d’artistes souvent basés dans les différentes régions, comme Les Editions des Beaux-arts du peuple du Zheijiang, Editions du Peuple du Kouangtong . C’est un vivier d’artistes et non d’illustrateurs de livres. Ils nous proposent ainsi une diversité de techniques et d’illustrations très riches et superbes. Les artistes qui ont une formation de peinture traditionnelle exploite ce medium : Cheng Shifa mais aussi Liu Jiyou qui illustre "Wusong bat le tigre" et "Le roi-singe sème le trouble au palais céleste". D'autres sont de jeunes diplômés des instituts d'arts fondés dans les zones libérées comme Ding Binzeng et Ben Qingyu ("Je veux aller à l'école"), ou après 1949, des autodidactes comme He Youzhi ("Grands changements dans un village de montagne", début années 60)
Appréciées par le public et le pouvoir, ces bandes dessinées prolifèrent. 21 millions de fascicules en 1952, plus de 100 millions en 1957.
Jusqu'en 1955, ces livres édités par de petites entreprises familiales se vendent essentiellement chez les bouqinistes et le pouvoir ne maitrise pas toute la production. Après 1955, le commerce se réorganise et ils sont remplacés par des salles de lectures (wenhuashi), gérées par les comités de quartier.
Ces nouvelles publications ont un gros impact sur la population : 730 millions de BD publiées de 1949 à 1964 pour 1400 titres. Soit un exemplaire par personne. En 1966, avec la Révolution culturelle, l'effervescence créative laisse place à un contenu nettement idéologique.
Les éditions en langues étrangères ont publié des albums -ou lianhuanhua en couleurs- ciblant plus particulièrement la jeunesse. Ils sont remarquables par leurs illustrations pour les raisons évoquées ci-dessus, proposant ainsi des illustrations classiques à l’encre de Chine, plus modernes, stylisées jusqu’aux images tirées de films.
Faire du sport en tenue traditionnelle
- Minorités et ethnies
Des années 1950 à 1990, ces albums traduits et peu chers nous parviennent facilement. Les jeunes lecteurs découvrent ainsi la richesse des minorités et ethnies chinoises : mode de vie, environnement, nourriture, vêtements. Ces minorités sont généralement de pauvres et honnêtes gens et l’on aime montrer leur travail, leur modeste lieu de vie, en regard des riches et méchants propriétaires terriens. Ainsi, nous découvrons des images très réalistes de la vie des autochtones avec Houa San-tchouan « Lieou Hou-lan », plus exotiques avec « Sous le cocotier » ou plus rafraichissantes avec des illustrations du nord comme « Deux sœurs héroïques de la steppe ». Un album prend comme thématique le sport pour montrer toutes les diversités de vêtements ethniques, souvent peu ou pas adaptés pour le sport qu’ils illustrent. « Allo le sud ! Ici le nord » évoque toute la diversité -et la grandeur- de la Chine par ses activités et paysages : le nord est en regard du sud sur chaque double page. Mais si les enfants qui conversent par téléphone vantent leur vie idéale dans leur région, c’est bien le travail et le sacrifice familial au service du pays qui est inculqué. Les familles ont déménagé loin de leur région pour travailler durement et servir le pays.
des scènes réalistes où le lecteur s'invite dans le quotidien des héros
Le travail et le dévouement pour le pays est toujoirs la finalité
Nos petits héros affrontent le froid ou combattent l'ennemi sous les cocotiers!
- Images et symboles
le chameau travaille avec un pylone et une yourte en fond d'image ; l'otarie elle aussi s'occupe
dans la tempête de neige, le pylone en fond d'image ; le drapeau chinois côtoie les sommets
Le communisme n’est jamais loin dans l’illustration, jusque dans les rêves des enfants. En 1955, c’est d’une nouvelle Chine que l’on rêve, développée et moderne. « Dessins d’enfants de la Chine nouvelle » : les usines bien polluantes, le chemin de fer ou les pylones électriques en sont les symboles. Même les dessins plus neutres représentant des paysages montrent des hommes en activité : pêcheurs, paysans. Ces symboles se glissent dans les situations les plus inattendues : Les pylones apparaissent dans les déserts, steppes comme dans « deux sœurs héroïques » alors que les héroïnes tentent de se frayer un chemin dans la tempête ; avec « une visite au zoo », nous faisons connaissance avec différentes espèces : si certains ne semblent pas trop dans leur milieu naturel, le chameau lui est représenté dans le désert, à côté d’une yourte et d’un pylone. Chaque animal présenté est vertueux pour sa qualité de « travailleur » : le travail du chameau, la faculté du hibou à manger les voleurs de grains... et le petit panda (raton laveur) qui aime la propreté. Le drapeau chinois quant à lui flotte sur les plus hauts sommets, que seuls les aigles peuvent atteindre.
usines, chemins de fer... le rêve de la modernité pour les enfants
paysans, pêcheurs, ouvriers et immeubles sont le paysage rêvé
3 LES MESSAGES
Chaque album inculque à l’enfant le bon comportement à avoir.
Ne pas laisser un camarade seul, faire preuve d’altruisme, de dévouement, être courageux.
Lutter contre l’égoïsme, la cupidité, la prétention.
Ce n’est pas tant l’idée mais la méthode qui caractérise l’idéologie communiste : un enfant seul sera forcément inapte à la société ; on ne peut tolérer qu’un individu puisse avoir quelques différences, avantages ou richesses de plus non partagés et pour que l’individu se fonde dans la masse, surveiller, dénoncer, humilier, harceler, tuer ne sont pas des options.
dès le jardin d'enfant, on surveille... l'enfant dénonce le trafiquant...
l'enfant harcèle et menace de sa lance... et tue l'ennemi!
4 LES PERSONNAGES
Que ce soit par le biais d’imagier, d’aventures héroïques ou de contes, les personnages sont bien définis. Ce sont autant des êtres humains que des êtres surnaturels, voir des éléments de la nature qui prennent vie. Les enfants sont les héros, sans parents.
LES ENFANTS
Les enfants et l’éducation
Jouer seul n'est pas bien mais s'exercer à devenir mâçon sera toujours utile plus tard
du jeu à l'action...
Fille et garçon : l’égalité des sexes dans l’éduction est primordial et une fille doit s’occuper aux mêmes tâches que les garçons : les héroïnes montrent l’exemple. Les adultes n’interviennent que rarement dans les histoires : les enfants, par l’entraide du groupe qui applique les leçons apprisent par coeur entraineront, aideront l’enfant fautif à se rendre compte -toujours par l’expérience- de la faute commise, et à la réparer. Les imagiers « de bons enfants », « mille mains habiles », de joyeux enfants », « Nos petits amis » nous montrent des enfants faisant la lessive, réparant des objets, servir les personnes âgées, semer des graines, lire et étudier… des situations de la vie quotidienne : dévouement, travail au service du pays. Si les jeunes garçons aiment jouer au soldat avec un fusil, les jeunes filles ne font pas semblant de les soigner : elles sont capables de leur mettre des bandages et les guérir… mais aussi de tuer l’ennemi. Rien de choquant à fracasser le crâne d’un méchant, de le faire tomber dans un ravin, ou de lui transpercer la gorge avec une lance. Dans leur éducation, l’enfant apprend à travailler, à être autonome : les parents sont généralement inexistants, le Parti est leur famille. Le jeu doit se partager : jouer avec ses camarades est indispensable, tout se partage. Dès le plus jeune âge, le jeu est utile, en lien avec le travail. Réparer, coudre est autant un jeu qu’une occupation indispensable, de même que soigner : les héros doivent se blesser et les enfants sont les sauveurs… Un bandage, un bol de riz et le héros est guéri ! La propreté, l’hygiène est au coeur de l’éducation, surtout pour ce qui concerne les cheveux et les ongles, une véritable obsession. L’hygiène est présenté comme une discipline et la morale n’est jamais loin. Le héros a toujours des vêtements propres, contrairement à l’ennemi.
Réparer, coudre, soigner... Faire comme les adultes, sans les parents
Jouer pour s'amuser? On peut aussi cueillir des fruits pour ses camarades... Comme on peut étudier tout en travaillant! C'est la force du communisme!
L’oisiveté, l’humeur et la gourmandise
Paresses et caprices ne sont tout simplement pas compréhensibles par le communisme : tout comme l’individualisme, ils sont considérés comme un mal, une maladie que l’on ne souhaite pas avoir. L’enfant qui dort le matin ne pourra pas profiter de l’école, des jeux avec ses camarades, des séances de gymnastique. Un enfant colérique, capricieux est malheureux ou fait preuve d’immaturité comme « Le chevreau et moi » où l’on explique à une jeune fille qu’elle était ainsi petite.
Ne pas dormir comme les autres, ne pas se lever le matin, ce n'est pas concevable!
La punition et la magie
Généralement l’enfant reçoit une leçon par ses camarades qui ne le grondent pas mais l’aident, le réconfortent. Ces enfants sont le plus souvent orgueilleux, prétentieux, oisifs, paresseux mais heureusement l’entraide, l’altruisme, le dévouement des camarades lui permettent de comprendre et de changer de comportement.
Lorsque les oiseaux viennent soutenir le fautif qui réalise son erreur / Le chat le plus beau ne peut s'intéresser à une vulgaire souris...
L'enfant trop bavard, c'est celui qui aime diriger sans rien faire!
Dans certains cas, c’est la magie qui va s’en occuper! Une petite fille (seule) qui ne veut pas manger sa soupe, aider aux tâches ménagères et se lever le matin… la magie opère et c’est l’assiette de soupe et le balai qui vont lui courir après ! Fang Fang quant à elle, trop gourmande, ne se brosse pas les dents : celle-ci se révoltent et décide de quitter sa bouche ! Quant au jeune garçon qui maltraite ses accessoires d’écriture verra ces derniers se révolter et se venger.
L'assiette de soupe poursuit la jeuen fille... Le taille-crayon quitte le plumier...
Les dents se révoltent! / L'homme îvre s'endort et sera puni dans son rêve...
C’est tout aussi vrai pour les adultes : ivrognes, êtres cupides seront punis par la magie souvent par el biais d’un rêve.
Dans la propreté se cache toujours une bonne leçon de morale
AMIS DES HEROS
Les enfants apprennent dès le plus jeune âge à se comporter en bon petit garde rouge, loin de leurs parents. Ils apprennent très tôt à distinguer leurs amis de leurs ennemis. C’est le parti qui fait office de famille, de parents.
L'enfant récompensé d'un foulard rouge ou applaudit par ses camarades à la fin de son aventure
LE CADRE, LE PARTI
C’est un homme grand d’âge mûre, souriant, sage, qui intervient souvent en fin d’aventure pour féliciter, récompenser le héros. Plus rarement, il intervient en milieu d’histoire pour conseiller le jeune héros. Les chinois sont cependant attachés à leurs légendes, personnages mythiques ou surnaturels, bien présents dans toutes les histoires populaires et le communisme les utilise aussi. Si les héros affrontent seuls les épreuves, celles-ci se déroulent selon un scénario bien précis, durant lequel le Parti interviendra sous différentes formes.
Nos héros ont rarement une arme avec eux : la nature leur offre de quoi tue l'ennemi!
Les astres, la nature
Le soleil est un visage apaisant, rayonnant, parfois avec des sourcils et moustache grises : il intervient avec un sage conseil. De même, la nature peut prendre forme humaine avec un visage (un arbre le plus souvent). Il n’est pas rare que la nature s’exprime comme un humain dans les récits (Tang Tang, Cao Wenxuan,…) mais l’arbre, le flocon de neige est soit prisonnier, triste, devant ruser pour se libérer, soit détenteur de supers pouvoirs mais il est méchant. Hors, dans ces aventures où les jeunes héros affrontent les épreuves, la nature conseille, guide avec bienveillance. La nature offre toujours les bonnes armes pour se défendre : le bâton, la pierre idéale pour attaquer l’ennemi, ou un bonhomme de neige qui sera désigné comme un méchant révolutionnaire, le temps pour le héros de s’entrainer au combat.
Sage, le soleil guide le héros ; même menaçant, le nuage gris ne fait pas très peur
l'arbre cache souvent un vieil homme sage
Quand le bonhomme de neige est un révolutionnaire... ou qu'il se transforme en pompier!
Le vieillard
Omniprésent, il apparaît au cours de l’aventure pour soumettre des épreuves au jeune héros, ou pour le récompenser, le féliciter à la fin de l’aventure. Le vieillard c’est aussi l’homme sage auprès duquel l’enfant va apprendre : si un album par son titre « A la chasse avec grand-père » présente ce vieil homme comme un membre de la famille, il n’est généralement pas désigné ainsi, plutôt un vieil homme à part, hors cadre familial, peut-être l’Oncle, le Sage représentant du Parti.
le vieil homme à la longue barbe blanche intervient pour soumettre le jeune héros à l'épreuve, le conseiller
La cité interdite? Non, le palais d'un dieu sur un nuage...
Dieux, reines et princesses
Dans les textes classiques, ceux-ci interviennent, mais toujours en inculquant au jeune lecteur la bonne morale. Par leurs pouvoirs surnaturels, il est aussi plus aisé de décupler la force, le pouvoir du héros ou de l’aider. Certains palais nichés dans les nuages peuvent ce confondre avec des bâtiments de pouvoir sur terre.
soigner le bon soldat et arrêter ou tuer le soldat ennemi...
AMIS ET ENNEMIS
Les soldats
Les soldats ennemis sont souvent des japonais. Il n’est pas rare de voir une jeune fille les blesser ou les tuer. Pas besoin d’être lourdement armés : l’enfant domine l’ennemi avec un regard menaçant et n’hésite pas à le bousculer, se battre avec lui, le mordre. Ils font réellement peur ! L’adulte « ami », soldat mais le plus souvent le cadre du Parti sera présent à la fin de l’histoire pour le féliciter. L’enfant peut aider aussi le soldat ami, en le soignant ; il saura aussi être rusé, et dans ce cas, le mensonge sera récompensé !
ruser, mentir pour ne pas se faire arrêter
La famille
Dans certains cas, l’enfant a un grand-père, un « sage » qui pourra lui délivrer les bonnes paroles. Mais il peut aussi avoir -une tante le plus souvent- un membre de la famille qui n’est pas correctement éduqué par le communisme et l’enfant se chargera de lui faire la morale ou de le dénoncer.
La famille n'est pas protectrice de l'enfant : il tire sur l'ours pour sauver son grand-père ou fait la morale à sa tante qui ne sait pas protéger les biens de la collectivité
LES ENNEMIS
Le riche propriétaire terrien. C’est le principal ennemi, avec l’agent secret ennemi ; ce sont ceux qui maltraitaient le peuple dans l’ancien temps. Généralement vêtus de vêtements sombres et sales. Ils font de la contrebande, volent, pactisent avec l’ennemi, sont cupides et seuls.
Les ennemis sont généralement du passé : propriétaires terriens, personnes cupides, essyant de s'enfuir ou des soldats japonais ; ce sont souvent des histoires désignant "l'époque ancienne" car le communsime a gagné et seuls quelques personnes sont à "corriger".
Même sans arme, l'enfant domine le méchant : il le domine sur l'image, semble plus mature, plus sûr de lui ; ses vêtements sont clairs et propres.
5 LE SCENARIO, LES EPREUVES
Aventure héroique
L’enfant est seul ou avec un autre enfant du sexe opposé.
Il veut sauver un allié, aider le groupe, trouver un remède, sauvegarder les biens collectifs
Il va s’aventurer dans la nature : obstacles naturels avec le mauvais temps, montagne à gravir, perte d’un objet
Intervention d’un vieillard, d’un être fabuleux ou ennemi à affronter
dans l'épruve, il n'est pas rare que le vieil homme utilise un objet magique : le crayon ou pinceau est omniprésent
Mise à l’épreuve, choix à faire
l’enfant trouve la solution, retrouve le bien perdu, sauve un ennemi ou le tue
L’enfant devient héros félicité, soigné
Il ne profite pas de cette épreuve pour le pouvoir, la notoriété ou la richesse : il sera juste fier d’être félicité par le Parti.
l'égoïsme, la cupidité, deux traits de caractères souvent incarnés par des animaux
Leçon de morale
L’enfant est seul
Il n’écoute pas les conseils, s’isole du groupe
Il fait des bêtises, se retrouve dans l’impasse, n’obtient pas ce qu’il veut
Il se rend compte de son erreur
Ses camarades, le groupe vont l’aider
retirer ses chaussures pour ne pas les salire... Recoudre la poupée pour la collectivité et avouer s'être fait aider...
Inspection des mains! Pour guérir l'ours, il faut le laver...
les ongles... une obsession
Imagier et leçons de choses
L’enfant imite le travail des adultes : balayer, faire la lessive, se laver (cheveux et ongles), coudre, réparer, aider les anciens.
Chaque jeu est l’occasion de conforter le groupe, d’aider les autres.
Les éditions en langues étrangères largement traduites et diffusées nous permettent de découvrir la culture chinoise, des contes et de grands classiques de la littérature comme le Roi des singes, d’apprécier le talent de nombreux artistes. Ces albums, plusieurs fois réédités disparaissent dans les années 1990.
(1) extrait de l’histoire du lianhuanhua
bibliographie
La bibliothèque a acquis presque la totalité des titres disponibles en français des éditions citées ci-dessus. Seuls les albums cités sont répertoriés dans cette bibliographie.
Nombreux titres sont accessibles en ligne en mode lecture sur le site! (rubrique "Chine - lecture")
« A la chasse avec grand-père » Texte Tchao Fou-sin, ill. Yang Yong-tsing (1965) thème : éducation
« A la maternelle » Adapt. Pou Hong, Lou Ping, Tchen Pao-yuan, ill. Yin Kia-lang, Wou King-lou, Tchen Ki-yun, Tcheng Li, Hsiu Tcheng-hong (1978) thème : éducation
« Allo le sud ! Ici le nord » Texte Sié Ki-kouei, ill. Yué Siao-ying (1965) thème : travail
« Au zoo » Texte Lin Songying, ill. Zhan Tongxuan (1980) thème : éducation
« L’aventure de Zhenzhen » Texte, ill. Mei Ying (1982) thème : éducation, paresse
« Bonhomme de neige » Adapt. Liu Si (1981) thème : dévouement, mort
« bonhomme soleil » Texte KingKing, ill. Yen Tse-si (1959)
« Le caneton et le coquelet » ; suivi de « les choux et les graines de choux », « le petit singe descend de la montagne » Adapt. Huang Junwan, ill. Zou Chuan (1980) thème : entraide, oisiveté, l’avidité
« Cao Chong pèse l’éléphant » Ill. He Youzhi, suivi de « Wang Xizhi s’exerce à l’écriture » Ill. Han Shuo, « Wen Yanbo reprend la balle » Ill. Meng Qingjiang, « Sima Guang brise la jarre » Ill. Zhang Yuejian, « Une barre de fer transformée en aiguille » Ill. Duan Weijun, « Wang Mian dessine des fleurs de lotus » Ill. Yao Yanlin (1981) thème : courage
« Capture d’un aigle » Texte Houang Tcheng, ill. Kan Wou-yen (1977) thème : bravoure, dévouement
« La capture de l’esturgeon géant » Texte, Ill. Tou Wei (1976) thème : bravoure
« Le cerf moucheté » Texte, ill. Mei Ying (1983)
« Le cheval du paysan » Texte Lou Ping, ill. Lieou Hsiong (1959) thème : dévouement
« Le chevreau et moi » Texte Yang Peï-ken, ill. de Tcheng Tsing-tche (1959) thème : éducation
« Children’s sports in China » Ill. Liu Ping-chiang (1978) thème : diversité
« La conque dorée » Adapt. Wang Qizhong, ill. Jiang Weiyu (1986) thème : bravoure, dévouement
« La cueillette des champignons » Adapt., ill. Tse Kiang, Kieou Yi, Kou Ping (1977) thème : égoïsme
« De bons enfants » Texte et ill. Miao Yin-tang (1974) thème : éducation
« Dessins d’enfants de la Chine nouvelle » (1955)
« Deux sœurs héroïques de la steppe » d’après le film (1974) thème : héroïsme, courage
« L’eau du puits de Wujing » Adapt. Wen Yi, ill. Huang Wei, Chang Guangxi (1981) thème : cupidité
« L’Escarpement de l’aigle volant » ill. Tsouo Yi, Lieou Wei-hsiong, Tchong Hsien-tchang (1975) thème : courage, héroisme
« La fête des navets » Texte King King, ill. Souen Hsué-ni, Yu Li (1965)
« La fille aux longs cheveux » Adapt. Ding Yuzhen, ill. Huang Jing (1986) thème : bravoure
« La fille du Ginseng » Texte et ill. Jang Cheng’an, Wu Daisheng (1980) thème : courage, entraide
« Fleurs de prunier » Ill. Yang Sien-jang (1958) thème : éaducation
« Le général orgueilleux » Texte Houa Kiun-wou, ill. Teh Wei (1959) thème : oisiveté, orgueil
« Gouttes de pluie » Texte Lou Pin, ill. Tcheng Tchao-jou (1959) thème : éducation, paresse
« La grand-mère ours » Ill. Kiang Mi (1979) thème : ruse, courage
« Le grillon » Texte, Ill. Ma De (1980) thème : pauvre contre riche
« La hache d’or » Texte Fang Yuan, ill. Yang Yongqing (1981) thème : honnêteté
« Hai-Houa fleur de la mer » Texte Yu Song-yen, ill. Tchen Yen-ning (1975) thème : bravoure
« Le hérisson bâtit sa maison » Texte Ding Yuzhen, ill. Liang Peilong (1983) thème : courage
« Houang Ki-kouang » Maison du livre pour enfants de Shanghai (1972) thème : héroisme
« L’île des immortels » Adapt. Yu Rulong, ill. Chen Huiguan (1984) thème : prétention
« Je suis de service aujourd’hui » Texte Yang Yi, Liang Ke, ill. Kou Yin (1966) thème : éducation
« Le jeune pâtre Tchaolou » Texte Kiang Nan, ill. Han Chou-yu (1964) thème : bravoure, dévouemen
« Lieou Hou-lan » Ill. Meng King-kiang (1978) thème : héroisme
« Lieou Hou-lan, quelques épisodes de son enfance : Lieou Hou-lan et sa petite sœur, défense de faire des misères aux enfants pauvres, Lieou Hou-lan fait arrêter un mouchard, des œufs pour le soldat blessé » Texte Kiun Li, ill. Houa San-tchouan (1966) thème : héroisme
« Liu Wen-hsueh, a boy martyr » Ill. Chia-pen (1977) thème : héroisme
« Lu Ban fait son apprentissage » Adapt. Ji Hua, ill. Du Dakai (1981) thème : éducation
« Maomao et Miaomiao » Adapt., ill. Li Guoyi (1981) thème : paresse
« Mille mains habiles » Texte Houang Tsing-yun, ill. Lin Wan-tsouei (1966) thème : éducation
« Mimi le fierot » Texte Geng Geng, ill. Wu Daisheng , Jiang Cheng’an (1979) thème : prétention
« Nos petits amis » Ill. Lin Wan-tsouei (1976) thème : éducation
« L’oiseau rêveur » Texte Geng Geng, ill. Jiang Cheng’an, Wu Daisheng (1987) thème : prétention, entraide
« Les oiseaux médecins » Adapt. Lin Songying, ill. Li Rongshan (1988) thème : éducation
« Oncle coq », suivi de « La luciole cherche un ami », « Conte du printemps » Texte Li Songying, ill. Liang Peilong, (1986) thème : prétention, entraide
« Le petit oiseau blessé » Ill. Yen Kou-fan (1959)
« La petite gardeuse d’oies » Adapt. Li Shufen, ill. Wu Jinglu (1985) thème : altruisme, bravoure
« Petite plume apprend à nager » Texte Jin Jin, ill. Lei Shisheng, Liang Yongxi (1981)
« Les petites sentinelles » Studio cinématographique artistique de Shanghai (1976) thème : bravoure
« Petits gardiens des champs » Texte, ill. Kou Yu-tseng, Tchang Tche, Li Joueng-cheng (1974) thème : éducation
« Le pinceau magique de Ma Liang » Adapt. Han Xing, ill. Li Shiji (1980) thème : cupidité
« PingPing médecin » Texte Zhang Maoqin, ill. Yang Wenxiu (1981) thème : éducation
« Le poste d’observation N°3 » Texte Li Jou-tsing, ill. Fan Yi-sin (1972) thème : héroisme
« La poursuite » Texte Lin Hong-jou, ill. Kao Pao-cheng (1977) thème : bravoure, justice
« La princesse des paons » Adapt. Ting Ting, ill . Yin Kouyang (1986) thème : bravoure
« Quinze colliers de sapèque » Adapt. Kuang Rong, ill. Wang Hongli (1982) thème : justice
« Le rêve d’une jeune fille paresseuse » Texte de Chen Jong-ken, ill. de Han Wou (1962) thème : paresse
« Le rêve du voyage au royaume des fourmis » Adapt. Li Tianxu, ill. Zhang Shiming (1988) thème : paresse
« Le réveil de la chenille » Texte Ki Houa, ill. Houang Kiun, Tien Che-houa (1959)
« Sept pierres précieuses » Texte Li Hong’en, ill. Huang Wei, Chang Baosheng (1988) thème : altruisme
« Sous le cocotier » Texte Ye Tan, ill. Lin Wan-tsouei (1965) thème : héroisme
« Les tracts » Texte Kao Cha, ill. Houa San-tchouan (1965) thème : bravoure, héroisme
« Un habit neuf pour la poupée » Texte Chen Huilian, Tang Lufeng, ill. Mao Yongkun, Yu Li (1979) thème : école, altruisme, honnêteté
« Le vieux loup reçoit le vieil ours » Texte, ill. Mei Ying (1981) thème : ruse
Editions des Enfants
« Fangfang se fait soigner les dents » Texte Cheng Yiru, Mi Jiayué, ill. Zhou Zhecheng (1980) thème : éducation
Editions Livres du Dauphin
« Le petit éléphant veut retrouver sa maman » Texte Li Qimei, ill. Hu Yongkai (1987) thème : éducation