SENABRE, Eric

Senabre eric

BIOGRAPHIE (source Wikipédia)

Né en 1973 en banlieue parisienne, Éric Senabre poursuit d'abord un cursus scientifique qu'il abandonne rapidement. Il se dirige alors vers des études de lettres, jusqu'à un doctorat sur la littérature fantastique, qu'il ne soutient finalement pas2. Il débute peu après une carrière dans la presse de loisirs, au sein de titres spécialisés dans le high-tech.

En 2009, il commence la publication, en ligne, d'un premier roman jeunesse appelé Keren sous Paris, qui mêle aventures et une forme de science-fiction évoquant les récits d'anticipation classiques3. Quelques mois plus tard, le hasard l'amène à envoyer son manuscrit aux éditions Didier Jeunesse qui cherchent alors à lancer une collection de romans. Le texte, remanié, sort en octobre 2011 sous le titre Sublutetia, La Révolte de Hutan. Il est alors décidé que Sublutetia formera une trilogie. La critique s'en fait l'écho. Le titre remporte notamment le prix Saint-Exupéry pour sa 24e édition, en 2012.

Les deux volets suivants, Le Dernier Secret de maître Houdin et Le Ventre de Londres, sortent en 2012 et 2013. La trilogie, dans son ensemble, reflète le goût de l'auteur pour la littérature populaire d'imagination de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ; ainsi, Conan Doyle, Robert Louis Stevenson, Mark Twain ou encore Maurice Renard sont cités comme des influences majeures. La filiation avec Jules Verne est souvent mise en avant, aussi bien par l'éditeur de Sublutetia que par la critique ; toutefois, pour l'auteur, elle n'a que peu de fondements, en cela qu'il avoue n'avoir jamais été un grand lecteur de Verne.

Dans le même temps, Éric Senabre signe le texte de Rockin' Johnny, un livre-disque dédié aux débuts du rock, illustré par Christophe Merlin [archive] et raconté pour sa partie audio par Dominique Pinon. À l'automne 2013, l'album obtient un Coup de cœur de l'Académie Charles Cros.

En 2015, Eric Senabre publie Elyssa de Carthage, un roman d'aventures et d'espionnage sur fond d'antiquité. Mais le roman peine à trouver son public et ne rencontre pas le même succès que Sublutetia.

L'année suivante sort Le Dernier Songe de Lord Scriven, un roman policier situé au début du XXe siècle et mettant en scène un détective privé d'origine indienne, Arjuna Banerjee, qui utilise les rêves pour résoudre ses enquêtes. Profitant probablement de l'enthousiasme suscité par des séries TV comme Sherlock, laquelle joue sur des ambiances proches malgré la différence d'époque, le roman remporte le 28e prix Saint-Exupéry, le prix des 12/14 ans à la Foire du livre de Brive en 2016 et le prix des Mordus du polar 2017 organisé par les bibliothèques de la ville de Paris.

La suite des aventures d'Arjuna Banerjee, bien qu'annoncée à la fin du premier volume, est mise en attente au profit de deux autres projets. C'est d'abord Elvide et Milon, un nouveau livre-disque illustré par Élodie Coudray et récité par Jacques Bonnaffé. Ce petit conte d'inspiration médiévale est un prétexte à faire découvrir la musique du Moyen Âge, à travers le travail de l'Ensemble Obsidienne. L'album obtient à nouveau un coup de cœur de l'Académie Charles Cros. Puis, c'est un autre roman, Star Trip, qui paraît au printemps 2017. Contrairement à ce que le titre et le thème pourraient laisser croire, c'est le premier roman d'Eric Senabre à ne pas appartenir à un sous-genre littéraire marqué, comme le fantastique, le policier ou la science-fiction. L'auteur le veut autant un hommage à Star Trek qu'à Carlos Castaneda et, d'une manière plus générale, à la culture populaire de la fin des années 60.

La même année 2017 paraît Megumi et le Fantôme, un nouveau roman fantastique destiné à des lecteurs plus jeunes, et paraît Star trip, qui est sélectionné pour la première édition Prix Vendredi 2017, qui récompense un ouvrage jeunesse pour public adolescent.

En , Éric Senabre signe Ellen, l'une des dix nouvelles du recueil Poilus, chez Thierry Magnier, mettant en scène des récits d'animaux pendant la 1re guerre mondiale.

Un mois plus tard, une suite au Dernier Songe de Lord Scriven est finalement publiée. Intitulée Le Vallon du sommeil sans fin, elle met en scène le même duo d'enquêteurs (Arjuna Banerjee et Christopher Carandini) dans une nouvelle enquête en quasi huis-clos.

Rencontre avec l'auteur à l'occasion de la sortie de son roman "Le jeu d'Hiroki", éd. Didier jeunesse

Jeu d hiroki

Nous vous lisons depuis quelques années à travers des histoires très variées, mêlant des genres différents. Quelles sont vos sources d'inspiration, ce qui vous a donné envie de créer une histoire de SF à un moment ou policière à un autre ?

Je suis passionné de littérature d'imagination dans son sens le plus large. En tant que lecteur, ma préférence ira éternellement au fantastique et à l'aventure, mais selon les périodes, je peux replonger dans une phase "roman policier" ou "science-fiction". Quand on en vient à l'écriture, les choses sont peut-être un peu différentes. J'ai toujours mieux fonctionné avec une forme légère de contrainte (c'est souvent celle du temps), qui me permet de concentrer mes efforts, mais aussi de m'orienter. Or, la science-fiction et le policier imposent justement des contraintes à ceux qui en écrivent. Dans le cas du roman policier au sens de "whodunit", il y a des techniques particulières à mettre en place - à trouver, parfois - qui sont très stimulantes. Avec la science-fiction, la contrainte vient précisément du cadre que l'on s'invente, du monde ou du contexte auquel on entend donner vie. Dès lors que l'on est dans la science-fiction (dans son sens le plus classique), on ne peut plus faire n'importe quoi, on n'a plus la même "liberté poétique" qu'avec le fantastique ou l'aventure. Ce qui me fait pencher pour l'un ou l'autre de ces genres tient donc beaucoup à mon état d'esprit du moment : ai-je envie de contraintes, qui va m'amener à un récit très rigoureux, ou au contraire d'une certaine liberté qui me permettra, peut-être, de m'exprimer davantage au niveau du style pur ? Cela, bien sûr, ne se commande pas : cela dépend de ce qui se passe dans mon existence à un instant T. 
Quant à mes sources d'inspiration, elles sont d'ordres divers. Mes lectures et mes séances de ciné (à la maison, en ce moment !) peuvent me donner envie d'écrire quelque chose "à la manière de...". Mais cela ne sera jamais elles qui m'apporteront mon sujet stricto sensu. Le sujet, lui, va plutôt venir de petites observations, d'anecdotes (souvent historiques, mais parfois personnelles aussi), d'une attention particulière au quotidien...


Plusieurs de vos histoires abordent le Moyen-âge, la fin du 19ème et première moitié du 20ème : pourquoi ces périodes ?

Il y a à cela plusieurs raisons, qui se rejoignent peut-être en partie, d'ailleurs. J'ai grandi dans un milieu relativement modeste. Mes parents ne roulaient pas sur l'or, nous vivions dans une tour de banlieue parisienne, et aucun de mes parents n'avait vraiment baigné dans la culture dans sa jeunesse. Pourtant, tous les deux étaient curieux (mon père l'est toujours), s'intéressaient à beaucoup de choses, et à défaut d'en avoir fait l'expérience pour eux-mêmes, voyaient justement dans la culture un moyen de s'élever - soi-même, et dans la société. Ils m'ont donc - et ma mère en particulier - beaucoup poussé à ce que je me constitue une "culture classique". Ce qui explique, je pense, mon exposition assez précoce à la littérature du XIXème, et même à celle du moyen-âge. Du reste, la mode est beaucoup à la critique du corps enseignant, mais il n'empêche que c'est à mes instituteurs, puis mes professeurs du public, que je dois beaucoup de mes plus belles découvertes en littérature. En CM1, notre institutrice nous avait fait étudier un passage de ce que j'ai fini par identifier comme la fin de La Mort d'Arthur de Thomas Mallory ; c'est en CM2 que j'ai croisé la route de Stevenson et de Conan Doyle dans un cadre purement scolaire. Et comme chacun sait, les "rencontres" que l'on fait à cet âge sont décisives. Il est probable que pour moi, beaucoup de choses se sont jouées sur ces deux années, qui m'ont imprégné d'une imagerie dont je ne me suis jamais défait par la suite. 
Et puis, tout de même, je ne rendrai jamais assez hommage à deux de mes "grands cousins", de vingt ans mes aînés, dont les conseils de lecture m'ont aussi beaucoup orienté. Le premier est devenu un dix-neuviémiste important, qui m'a probablement et durablement contaminé ! Et on sait à quel point le moyen-âge a pu inspirer l'art du XIXème... Le Jeu d'Hiroki a beau se passer dans le Japon actuel, il adresse un clin d'oeil à William Morris, proche des préraphaélites, et au poème The Lady Of Shallott d'inspiration arthurienne. 

En termes pratiques et esthétiques, je n'aime pas trop décrire notre monde actuel. La technologie y est trop présente. Non que cela me dérange en tant qu'individu, car j'en use et abuse et suis même en général un "early adopter". Mais pour en revenir à mes propos précédents, la technologie enlève trop de contraintes dans le récit. Je pourrais m'en trouver d'autres, bien sûr, mais cela ne m'amuse pas beaucoup. Et esthétiquement, autant j'aime la technologie d'avant l'âge de l'électronique, très organique, très poétique et visuellement intéressante, autant je trouve la technologie actuelle sans intérêt. Quoi de plus neutre qu'un smartphone ? Ce n'est ni moche, ni vraiment beau. Cela ne procure aucune émotion. C'est lisse au propre comme au figuré. Mais très pratique pour savoir combien il y a de calories dans un paquet de céréales, j'en conviens. Seulement, je n'ai pas envie d'en mettre dans mes histoires.


Vos personnages évoluent dans des décors très fouillés : que ce soit un monde imaginaire ou réel. Faites vous des recherches ou est-ce vos vos centres d'intérêts qui vous inspirent pour écrire?

C'est un peu des deux, je crois. Quand j'écris sur l'Angleterre edwardienne, je suis tellement imprégné de mes lectures, des séries que je regarde, que je suis quasiment en pilote automatique. C'est comme une seconde maison : je sais comment les gens parlent, je sais ce qu'ils aiment faire, comment ils se déplacent, etc. En revanche, quand j'aborde des domaines moins familiers, oui, je me documente énormément. Je suis devenu assez féru d'histoire romaine, mais tout de même, écrire un roman comme Elyssa, c'était avancer en terrain miné. J'étais tétanisé à l'idée de commettre le moindre anachronisme (hormis celui que je commettais en connaissance de cause et pour les besoins de mon récit). Je m'étais même avalé un manuel de droit familial romain pour valider un point qui, dans le roman, doit occuper trois lignes... et qui n'aurait de toutes les manières pas gêné grand-monde si je m'étais trompé, à l'exception des trois ou quatre spécialistes du sujet qu'on peut trouver en France ! Idem avec mon deuxième roman : j'avais passé des heures et des heures à trainer sur des sites de généalogie pour retrouver le prénom d'un des fils du magicien Robert-Houdin... alors que j'aurais pu me contenter de lui faire dire "mon fils" !

J'ai, je crois, eu une petite tendance à vouloir trop en mettre à mes débuts, pour asseoir la crédibilité de mon texte. Depuis, je me suis rendu compte qu'il n'était pas nécessaire de vouloir concurrencer Wikipedia, et que des touches plus discrètes étaient souvent préférables. Pas facile de trouver ce qui, en quelques mots, apporte "l'exotisme" nécessaire et suffisant.


Vous abordez le Japon dans deux romans : quelles sont vos affinités avec ce pays?


Je n'ai encore jamais eu l'occasion d'aller au Japon, mais c'est un pays qui m'intéresse beaucoup à bien des égards. Pour commencer, il faut parler du "soft-power" japonais. Etant né en 1973, je fais partie de la génération qui a pris de plein fouet l'arrivée des dessins animés japonais, puis des mangas plus tard. On découvrait des oeuvres considérablement plus ambitieuses que les niaiseries Hanna/Barbera produites au kilomètre, plus matures aussi que les longs-métrages Disney. Et les limitations techniques de l'animation ne nous gênaient en rien. Par la suite, le feuilleton Shogûn, même s'il s'agissait d'une production américaine, a beaucoup contribué à rendre populaire le Japon féodal chez les jeunes gens comme moi. Ensuite, il y a eu les jeux vidéo et je confesse que 90% des jeux auxquels j'ai préféré jouer sont japonais. Ils ont quelque chose d'unique. Persona 5, qui tourne pas mal sur ma console en ce moment, est à mon avis un chef-d'oeuvre, un triomphe artistique. Mon attrait pour le Japon ne s'arrête pas là, bien sûr. J'ai pratiqué des arts martiaux japonais, je suis mordu de haïkus, j'adore la littérature japonaise, et aussi beaucoup ce que je connais du cinéma japonais (c'est à dire, bien peu : j'ai encore des millions de choses à découvrir dans des registres qui font le grand écart). Et puis, une de mes meilleures amies est japonaise, et j'en compte quelques uns dans mes proches. Paradoxalement, j'ai des amis américains, irlandais... mais aucun anglais, alors que mon imaginaire est avant tout centré de l'autre côté de la Manche. 

Avec le "jeu d'Hiroki" vous nous transportez dans un "vieux" jeu vidéo et au Japon, alors que vous pourriez facilement nous emmener dans le futur et un monde imaginaire. Comment est née cette histoire?

Le Jeu d'Hiroki m'a été inspiré en partie par une étrange peur d'une de mes filles. Dans notre maison familiale, à la campagne, se trouvait une pièce dite "musée du jeu vidéo" où étaient installées toutes nos vieilles consoles. Cette pièce servait aussi de dortoir à toutes les jeunes cousines et leur cousin. Ma fille Eléonore, donc, tremblait de peur à l'idée que la GameCube de Nintendo s'allume toute seule au milieu de la nuit, avec son "jingle" d'ouverture reconnaissable entre mille. Ne me demandez pas pourquoi : elle s'assurait toujours que la console était hors-tension avant d'aller dormir (mais au fond, cela ne faisait que renforcer l'angoisse d'un allumage "surnaturel"). On retrouve une scène similaire dans le roman. À côté de ça, Le Jeu d'Hiroki s'appuie aussi sur une "légende de l'Internet", avec un étrange personnage qui hantait encore le jeu de rôles en ligne Second Life bien après que le public était passé à autre chose. C'est assez typique de la manière dont les idées me viennent : un mélange de personnel, et de petites choses glanées ici ou là. Je n'ai jamais vraiment envisagé d'écrire sur le futur, même si cela viendra peut-être un jour. J'ai horreur des dystopies : on en a trop vu, et dans 90% des cas, elles ne font que rabâcher des peurs très banales en les amplifiant, sans y apporter de profondeur. Il suffit de parcourir un fil d'actu Facebook pour s'apercevoir que la dystopie est pratiquée par une majorité de nos contemporains et pas seulement par les auteurs de fiction - pour des raisons plus ou moins justifiées. L'utopie m'intéresse bien davantage, mais l'utopie demande beaucoup plus de travail, d'efforts et d'intelligence. Je ne suis pas certain d'être - pour le moment, en tous les cas - à la hauteur de la tâche. Si je dois un jour parler du futur, ce sera à travers une utopie qui tient debout, comme dans Star Trek. D'ici là, je préfère me tenir loin de l'avenir !


Vous êtes maintenant bien connu des jeunes lecteurs : sont-ils les mêmes pour votre trilogie de SF et romans policiers?

Eh bien, je n'en ai aucune idée. Le paradoxe est que mes retours proviennent davantage de mes lecteurs adultes, ceux qui, majoritairement, tiennent des blogs de lectrices et lecteurs (même si parmi eux, il y avait évidemment une partie de ces jeunes lecteurs). Les plus âgés, donc, comportent quelques lecteurs fidèles. Pour les plus jeunes, j'ignore comme cela se passe. Du reste, tous mes livres ne s'adressent pas à la même tranche d'âge. Un lecteur adulte pourra s'amuser à lire de tout, mais un ado de seize ans se tiendra éloigné, bien sûr, de lectures pour les plus jeunes. Bref, j'ignore totalement si les fans de Sublutetia sont aussi ceux de mon détective Banerjee ! 


Concernant le Japon, y êtes-vous allé? Aimeriez-vous écrire d'autres histoires sur ce pays?

Je ne suis donc pas encore allé au Japon, quand bien même il s'agit sans doute du voyage que j'ai le plus envie de faire. J'ai un projet d'histoire qui implique UN japonais, mais cela se passerait en France, à une époque que je n'ai encore jamais abordée. Je préfère ne pas en dire plus pour le moment !

Vos romans sont très différents et pourtant pour nombre d'entre eux, publiés chez le même éditeur : comment travaillez-vous avec lui?

C'est vrai. A l'exception des deux Piccadilly Kids publiés chez ABC Melody, tous mes romans ont été publiés chez Didier Jeunesse. Le fait est que j'y jouis d'une assez grande liberté, et d'un suivi éditorial fabuleux. Je crois que Didier Jeunesse est ouvert à tous les types d'histoires, tous les genres, du moment que le récit fonctionne et qu'il ne s'écarte pas trop d'une certaine cible. La littérature dite "Young Adult" ne fait pas partie de la politique éditoriale de la maison ; pourtant, j'ai déjà publié chez eux des romans qui pouvaient dans une certaine mesure s'y rattacher, comme mes deux titres "policiers" ou encore Star Trip. Voire, Avalon Park qui sort fin octobre 2020 et qui met en scène, sur un ton un peu plus dur qu'à l'accoutumée, de "grands ados". 
En général, je propose deux ou trois idées après avoir terminé un roman, et si mon éditrice m'aide un peu dans le choix, celui-ci m'incombe au final. En réalité, c'est un peu mon psy : elle me permet de mettre le doigt sur ce que je veux vraiment ! Après, quand le travail commence, j'envoie quelques pages pour donner une idée de l'orientation générale ; si cela plaît à tout le monde, je continue comme ça. Dans le cas contraire, on échange et on cherche le meilleur angle. Pendant la phase de corrections, mon éditrice me signale les passages qui fonctionnent moins bien, ce qu'il faudrait retrancher, ajouter, etc. Cela reste "mes" romans... mais il est évident qu'ils ne seraient pas aussi aboutis sans ce travail en commun. 

Pouvez-vous nous parler de vos projets?

Eh bien, je peux vous parler du roman que je suis en train d'écrire. C'est certainement mon roman le plus autobiographique, même si le personnage qu'il met en scène est une fusion de plusieurs personnalités plutôt que mon double. Il raconte l'histoire d'un adolescent français qui, en 1994, décide de partir en Angleterre à la recherche d'une actrice de TV anglaise disparue de la circulation à la fin des années 60, et dont il est tombé amoureux à travers un feuilleton. La fameuse actrice s'inspire ouvertement de la merveilleuse Diana Rigg, tout récemment disparue. Ce sera un roman drôle par moment, et avant tout tendre et nostalgique. Il ne se réclame d'aucun genre en particulier, mais l'ombre de Chapeau melon et bottes de cuir plane tout de même sur tout le texte !

Bibliographie

Sublutetia

  1. 2011 : La Révolte de Hutan
  2. 2012 : Le Dernier Secret de maître Houdin
  3. 2013 : Le Ventre de Londres

Autres

  • 2012 : Rockin' Johnny, album illustré par Christophe Merlin, éditions Didier Jeunesse
  • 2015 : Elyssa de Carthage, roman, éditions Didier Jeunesse
  • 2015 : Piccadilly Kids, tome 1 : Londres, Secrets et rock-stars, roman, éditions ABC Melody
  • 2016 : Piccadilly Kids, tome 2 : La Malédiction de Miss Kensington
  • 2016 : Le dernier Songe de Lord Scriven, roman, éditions Didier Jeunesse
  • 2017 : Elvide et Milon, album illustré par Elodie Coudray, éditions Didier Jeunesse
  • 2017 : Star Trip, roman, éditions Didier Jeunesse
  • 2017 : Megumi et le fantôme, roman, roman, éditions Didier Jeunesse
  • 2018 : Le Vallon du sommeil sans fin, roman, éditions Didier Jeunesse
  • 2019 : Le Cirque Amicus, album illustré par Christel Espié, éditions Didier Jeunesse
  • 2019 : La seizième clé, roman, éditions Didier Jeunesse
  • 2020 : Le Jeu d'Hiroki, roman, éditions Didier Jeunesse